C'est l'habitude de tous les hommes les plus riches et les plus nobles de faire en amoncelant de la terre, une motte aussi élevée qu'ils en sont capables, de creuser tout autour un fossé aussi large que possible et d'une grande profondeur, de fortifier cette motte à sa périphérie au moyen d'une palissade en planches solidement assemblées en guise de muraille, d'édifier au centre une demeure ou plutôt une forteresse qui domine l'ensemble.
Gauthier de Thérouanne,
Vita Johannis, episcopi Tervanensis, 1150